Weeprep était au Bonheur des Zèbres
Le bonheur et le partage selon Flora Clodic à l’Ecole Démocratique
Quand Flora Clodic fait quelque chose, elle ne le fait pas qu’à moitié! Nous étions une bonne centaine à participer à cette joyeuse fête familiale zébrée (ou pas) sur le thème de l’éducation à l’Ecole Démocratique dans le 19ème Arrondissement de Paris le 23 mars dernier.
Tous les ingrédients propices à de belles rencontres, des échanges qualitatifs avec les personnes étaient réunis : cadre (lieu), chaleur, bienveillance, esprit d’équipe, ouverture, écoute, bonne humeur, convivialité, découverte.
C’est une des rares fois où j’ai pu me sentir à l’aise dans une réunion communautaire.
J’avais le sentiment de connaître tout le monde alors que je ne connaissais pas la moitié des invités. J’étais bien. C’est dans une atmosphère bon enfant que j’ai pu réaliser un atelier sur ce que sont les relations et l’esprit d’entre-aide, sujet en concordance avec mon projet professionnel, dans d’excellentes conditions.
C’est le premier événement où je prends la parole en public pour faire part de ce que je construis depuis plus de deux ans et demi. Flora Clodic m’a fait confiance, j’en suis touchée et très reconnaissante.
#ABZ, une bouffée d’oxygène
Les échanges, les rencontres étaient facilités grâce à un système de gommettes que l’on doit à Duc Ha Duong et dont il explique la légende ici. J’ai donc passé ma soirée à badger des personnes qui m’ont appris des choses et à faire des hugs, parce que dans la vie on a besoin d’amour et la soirée #ABZ, c’est le top pour ça!
C’est William Réjault, blogueur, écrivain et bien plus encore qui nous a accueilli.
Connu pour ses romans sur le métier d’infirmier et le milieu hospitalier mais aussi pour son immense blog, il nous a ouvert les portes de l’Ecole Démocratique avec le sourire, puis nous a demandé de nous déchausser, comme le font les membres actifs de cette institution éducative atypique. j’ai échangé et ri 5 minutes avec lui, trop court, j’avais tant de choses à lui dire… Tant pis, on se re-croisera tôt ou tard.
Ensuite c’est Stephane Gabbay qui a animé un atelier dont l’objectif était de faire communauté et de se sentir bien ensemble. Nous avons joué le jeu avec lui et nous nous sommes bien amusés.
Durant cette soirée, j’ai retrouvé quelques visages familiers, Nouhad Hamam, le hacker de la créativité de petits et grands qui oeuvre depuis quelques temps sur ce thème et qui connaît un formidable succès. Ma fille en est fan!
Il a encore une fois de plus hacké la créativité des enfants ce soir-là à deux reprises. Il a fait travailler des adultes et des enfants sur la création d’un monstre atypique!
Et puis il y avait Chiara Pastorini, philosophe et auteure, elle organise des ateliers philosophie pour les enfants de 4 à 14 ans, elle est la fondatrice Des Petites Lumières.
Nos enfants se connaissent, sont amis et puis on a décidé ensemble de prendre la route pour l’Ecole Démocratique. Sur le trajet, Chiara m’a confiée qu’elle n’avait rien préparé de particulier à présenter, et puis, arrivée sur le lieu, elle me dit: c’est bizarre mais là j’ai plein d’idées. C’est sans doute l’effet #Zèbre :-)!
Alors Chiara a tout simplement travaillé en groupe sur ce qu’est l’éducation. Je n’ai malheureusement pas pu assister à ses deux interventions. Quelle frustration… Nous avons fait un bout de trajet ensemble et c’était déjà bien!
J’ai retrouvé aussi Sylvaine Pettens qui soutient mon projet depuis le début, j’étais très heureuse de la revoir et de rencontrer sa grande fille.
Et puis j’ai rencontré au cours de mon atelier des personnes qui étaient dans une ouverture d’esprit que je ne connaissais pas, une écoute, une bienveillance hallucinante!
Comme Chiara, je n’avais rien préparé de particulier à l’avance, j’ai décidé la journée même de ce que j’allais présenter, ça ne me ressemble pourtant pas. Et puis j’ai trouvé des baguettes chinoises dans mon tiroir de cuisine, et j’ai eu comme un flash! J’ai décidé de continuer à faire ce que Flora Clodic sait faire de mieux : créer du lien entre les personnes.
Comme mon projet est de concevoir une application web destinée à améliorer la connaissance de soi chez l’ado entre autre mais aussi de développer une communauté de parents mentors qui répondrait à des ados qui se posent des questions sur leur avenir, j’ai décidé de faire avec mes participants un atelier sur l’être ensemble et ce que c’est que signifie travailler ensemble et s’entraider.
J’ai tenté de leur faire comprendre sur quoi est fondé un groupe d’entre-aide.
Le jeu des baguettes
Le but de ce jeu est d’établir des connexions interindividuelles avant de passer à la dimension collective. Le principe est tout simple : deux personnes se font face et ont chacune une baguette chinoise qui les relient par leur index. Le jeu est autant un jeu d’équilibre que d’adresse et de connexion car il s’agit de bouger en faisant en sorte que les baguettes ne tombent pas.
Certains dansent, d’autres se déplacent, toujours en se regardant et en favorisant la connexion. L’équilibre est toujours délicat à trouver.
Je ne sais pas si j’ai réussi ma démonstration, en tout cas on a passé un excellent moment.
A l’issue de l’atelier, on a créé une dynamique de groupe
La photo est jolie, mais mince, on ne voit rien sur la page blanche, Erwan Sellin a pourtant fait un beau travail!
Une chose est sûre on était heureux et ravis d’avoir été conviés à cette joyeuse fête de l’éducation, non marchande.
Et puis la cloche a sonné, pour moi, il était quasi minuit, j’ai amené ma fille de 8 ans avec moi, et j’ai dû rentrer parce qu’elle était fatiguée. C’est ainsi que j’ai dit au revoir discrètement, tandis que les invités échangeaient encore dans l’allégresse.
Merci Flora Clodic, merci tous, de me faire une place dans votre univers.
A très bientôt!
Laila
