#005 L’Univers comme inspiration: trajectoire d’un artiste émergent (Partie 2)

TitiMcCoy
ART ENGAGÉ
Published in
14 min readMay 20, 2024

Retrouvez la partie 1 en suivant ce lien.

Nous sommes le 5 avril 2024, il est à peu près 18:40. Les deux dernières semaines ayant précédé ce moment ne m’ont laissé aucune minute, aucune seconde de repos. La préparation de ma première exposition en solo, “Poussière d’Étoile”, est arrivée avec son lot de surprises et une forte demande en énergie physique, mentale et psychique. Voilà des mois que je travaille pour ce moment. Ni Pierre, le galeriste et curateur de la Galerie 2790, ni moi ne laissons la place au moindre détail. Il n’y a qu’une chose que j’avais oublié de faire ce jour-ci: manger. En ce jour froid et pluvieux du mois d’avril, je me demande si ma communauté se présentera à mon vernissage. Une pression que j’avais cherché à évacuer par une combinaison de travail, d’organisation, de pleine conscience et de forme physique pour m’assurer que tout soit en ordre le jour J. Nous étions au jour J, les portes venaient d’ouvrir. Voilà le moment que j’attendais depuis des mois.

Des premières personnes se présentent spontanément, et la salle se remplit vite. Pour indiquer aux participantes et participants que le bar est ouvert, je me sers un verre de vin, qui atterrit aussitôt dans mon estomac vide. Fébrile, je dois m’accrocher au mur — toute la pression est en train de redescendre d’un seul coup, et je commence à être pris de vertiges. Je me sauve dans la cuisine pour avaler des bouchées de croissants, le déjeuner que j’avais prévu de manger le matin et que j’avais, évidemment, oublié de consommer. L’exposition “Poussière d’Étoile” était officiellement lancée.

Vernissage de l’exposition “Poussière d’Étoile” — Photo: Allan Klein

Quelques semaines après ce moment unique dans ma carrière d’artiste, et après avoir laissé retomber la poussière (d’étoile, évidemment), je reviendrai dans cet article sur la route qui m’y a mené — et celle qui se présente devant moi.

Dans l’article #004 (Partie 1), j’abordais les étapes qui, petit à petit, avaient amené l’Espace dans mon champ d’intérêt intellectuel, puis artistique. Je revenais également sur mes premières sensations de détachement avec la pratique de l’art (le “Flow”).

Ces derniers temps, et plus particulièrement lors de mon exposition d’avril 2024, vous avez été nombreuses et nombreux à me demander ce qui m’avait poussé à devenir artiste et à m’intéresser de si près à l’Espace. C’est à ces deux questions que cet article répondra, en tâchant de ne pas trop m’éparpiller.

La tête dans les nuages

En tant qu’autodidacte dans le milieu artistique, je dois déjà confesser une chose: je ne sais pas distinguer les artistes des non-artistes. Rick Rubin, dans son livre “The Creative Act” (que je vous recommande), aborde la question sous un angle que je trouve intéressant: celui de la posture créative et de l’effort continu. La raison pour laquelle je me donne le titre d’artiste est le fait que je dédie une partie conséquente de mon temps et de mon énergie à l’aboutissement de projets créatifs personnels et collectifs. Ce qui fait de moi un artiste est, selon moi, la volonté de cultiver ma créativité par ce biais, de progresser dans un compartiment de ma vie qui me nourrit sous plusieurs formes, de contribuer positivement à ma planète et ses habitants et, je l’espère, de me servir de ce véhicule pour payer la totalité de mes factures un jour.

En d’autres termes, le fait d’être artiste relève plus d’une quête immatérielle que d’un statut présent auto-octroyé.

“The Creative Act: A Way of Being” — Rick Rubin

Depuis très jeune, mon imagination travaille beaucoup, ce qui a probablement nourri ma posture créative. Mes pauvres professeurs d’école devaient toujours me demander d’arrêter de regarder les nuages par la fenêtre. Pour le meilleur ou pour le pire, j’ai toujours ressenti un petit temps de décalage avec la vélocité qu’impose cette vie — comme si je préférais toujours observer de loin mon environnement que d’y participer activement. C’est peut-être déjà une caractéristique qui me rapprochait du ciel, un spectacle permanent que j’ai toujours aimé scruter.

Pendant notre dernière murale à la SDC de la Plaza St-Hubert avec mon collectif (OTM), Hadrien, notre gestionnaire, m’avait surpris en train de suivre du regard une nuée de pigeons pendant leur long vol en aller-retour alors que j’étais en haut de l’échafaudage. Voilà une instance, parmi tant d’autres, assez caractéristique de l’âme d’enfant que je continue à transporter dans mon enveloppe adulte de nos jours. Si je suis sincère avec moi-même, j’espère ne jamais perdre cette capacité d’émerveillement continu et être capable de l’exploiter pendant tout mon vivant.

Le déclic

Quand je commence l’art public en 2020, je suis dans un creux de vague. La pandémie nous enfermant toutes et tous chez nous, il devient nécessaire de nourrir mon imaginaire autrement qu’en faisant des marches en nature ou en observant des scènes quotidiennes à Montréal. C’est alors que je me mets à faire de l’art que je qualifiais à l’époque “d’engagé” (c’est d’ailleurs le titre de la publication que j’utilise avec Clément Bompart sur Medium). Très au fait des actualités, je voyais, à mes débuts, l’art comme un moyen d’expression de mes convictions profondes. Alors que je réprimandais la pensée industrielle (voir mon article #001 à ce sujet), j’étais pris dans mes propres contradictions en cherchant à faire valoir ma vision du monde et, de ce fait, aborder une posture morale assez binaire (il y a le bien et le mal).

En 2021, je discutais longuement de ce dilemme aux membres du jeune collectif que je venais de rejoindre, OTM. j’entrevoyais deux avenues à suivre dans mon futur artistique:

  • La voie “engagée”, politique, où je ferais remonter à la surface des idées que j’estimais être injustement réprimandées (le chemin que j’étais en train de tracer);
  • La voie “universelle”, plus proche du cœur et de l’esprit, qui chercherait à nous rallier avec des thématiques communes et me rapprocher de cet état de Flow que j’apprenais à connaître dans ma pratique.

Sans le réaliser à l’époque, le simple fait de me poser cette question était, déjà, une façon de laisser derrière moi mes débuts d’artiste “engagé” pour rejoindre la deuxième option, plus proche de mon grand Pourquoi.

Au moment de prendre ce virage, ma première exposition pointait déjà le bout de son nez en avril 2022 — toujours avec le collectif OTM. Alors que ma palette de technique était avant tout liée au pochoir (un art facile à reproduire en vandalisme), je me mettais à réfléchir au tournant que cette exposition pourrait me faire prendre. C’est à ce moment-ci que l’Espace, comme sujet d’inspiration, a commencé à devenir une évidence.

Cosmic Anthem (2022) exposé à la Galerie 1040 — TitiMcCoy

Comme longuement expliqué dans l’article #003 dédié à cette exposition, l’Espace était un thème qui faisait adéquatement le pont entre l’intellect (ce qui m’avait poussé à commencer à créer) et la sagesse (le moteur qui allait propulser mon véhicule créatif).

L’Espace est un bon laboratoire contemporain pour comprendre la propension de notre société à mettre en doute ses acquis et faire preuve ou non de sagesse (au-delà de l’intelligence) dans ces nouvelles initiatives millénaires. — Issu de l’article #003 Effet de Surplomb

Voilà donc un terrain de jeu qui s’offrait à moi quelques mois seulement après le lancement du télescope spatial James Webb qui émerveillait toute la toile jusqu’aux personnes ne se sentant en rien concernées par la beauté de notre ciel. Les planètes s’alignaient tranquillement, et je recommençais à dépoussiérer mes livres sur le sujet pour m’y replonger.

The Pillars of Creation (Webb NIRCam Image) —NASA

Garder le cap

Alors que je commençais à tranquillement m’affirmer comme artiste et que ma petite communauté m’encourageait à poursuivre ce travail, je me trouvais face à plusieurs ramifications créatives — à quoi allait ressembler mon art dans 1, 5, 10 ans? Allais-je me lasser de l’Espace?

Le pochoir représentait, à ce moment-là, la chrysalide de mes débuts artistiques. Il fallait que j’en sorte, et que je fasse place à une gamme de techniques plus élaborées, plus colorées et, surtout, plus proches de l’esthétique que je voulais donner à mon art “nouvelle génération”. Le papillon devait prendre son envol.

La rencontre d’un autre passionné d’Espace lors de ma première exposition, Ēkwē, fut un tremplin. Professeur des écoles très cultivé, cet artiste multidisciplinaire me proposait une idée folle: réaliser, cette même année 2022, un corpus d’œuvres autour des travaux de Johannes Kepler, auteur de Harmonices Mundi — un traité d’astronomie publié en 1619 avec les outils rudimentaires de l’époque, laissant place à la poésie dans une science encore balbutiante. Moi qui pensais en connaître un rayon sur le sujet, ce duo artistique me remplit d’humilité et me fit travailler dix fois plus fort pour comprendre le fond du sujet que je souhaitais aborder, tant d’un point de vue intellectuel que spirituel — un jardin secret que lui et moi abordions en long et en large lors de nos sessions de co-création.

Ēkwē lors de l’exposition “Harmonices Mundi” (2022)

Une identité trouvée

Après les deux expositions organisées en 2022, et avec les multiples tentatives artistiques entreprises en l’espace de seulement quelques mois, j’étais parvenu à stabiliser mon approche créative tout en me permettant de continuer à expérimenter dans des thématiques liées à un sujet central: notre rapport au ciel.

C’est lors de ma deuxième exposition que j’ai rencontré Pierre de la Galerie 2790. Très curieux et à l’écoute, je lui expliquais en long et en large les étapes qui m’avaient amenée à produire “Harmonices Mundi”, et lui disais que je pensais déjà à amener mon travail encore un peu plus loin. La prochaine fois, lui disais-je, mon intention ne serait plus tant d’aborder l’Espace comme objet extérieur, aussi fascinant soit-il, mais de relater de ce qu’il évoque en moi: un émerveillement, une prise de recul, une sérénité, des questions sans réponses, une mélancolie… Dans mes premières réflexions, je souhaitais monter une exposition nommée “Univers intérieur, univers extérieur”. Titre trop long, mais un bon premier point de départ.

En commençant à potasser ce sujet, et alors que les conversations avec la Galerie 2790 se concrétisaient, je remplissais en janvier 2023 des pages de doodles (petits dessins) pour mettre de la lumière sur toute la matière que je voulais extraire de mon subconscient dans le cadre de cette future exposition.

Après quelques semaines, je prenais une décision qui allait orienter le sort de mes prochains mois créatifs: cette exposition se nommera “Poussière d’Étoile” — une façon poétique de nous rappeler d’où nous venons collectivement, et de rendre hommage, par cette même occasion, à l’un de mes auteurs préférés sur le sujet: Hubert Reeves.

Poussières d’étoiles — Hubert Reeves

Hubert Reeves s’est éteint le 13 octobre 2023, alors que j’étais en train de préparer cette exposition et que, dans un coin de ma tête, l’idée de l’inviter à mon exposition commençait à faire son chemin. Sa disparition me donna un élan supplémentaire, et me transmit le courage nécessaire de passer au travers d’un hiver 2023–2024 qui ne fut pas des plus simples.

Le travail pour me rendre à cette exposition m’a appris à persévérer dans l’adversité, celle que m’imposait la vie à ce moment-ci. L’état de “Flow” décrit à de multiples reprises dans mes articles était loin d’être toujours présent. Fatigué physiquement et mentalement, je me forçais à mettre mes bottes d’hiver et passer de longues heures dans mon atelier au sous-sol d’une bâtisse partagée avec d’autres créatrices et créateurs.

Alors que ma direction artistique était claire, je me laissais aller à quelques sursauts de mélancolie dans mes peintures — ce que le public ne manqua pas de relever avec justesse. Pour la première fois, je sentais que je pouvais réellement “sortir” de mon sujet de base, et laisser libre cours à mon instinct pour sortir du plan que je m’étais fixé. Après plusieurs années de création, ce sentiment a été extrêmement libérateur dans ma pratique artistique. Il se trouve que les œuvres les plus empreintes de ces émotions hivernales sont celles qui se sont majoritairement vendues en avril 2024.

Peindre avec les tripes

Alors que je traversais péniblement cet hiver 2023–2024, et que je récupérais un genou opéré quelques mois plus tôt, je remettais mes chaussures de course à pied et m’adonnais à une routine sportive que j’avais perdue à cause de ma blessure. Une clarté d’esprit est progressivement revenue et, en février 2024, tout a commencé à se placer. Le plus gros du travail avait été réalisé, et j’avais encore l’occasion de faire quelques expérimentations d’ici à l’exposition. Les jours se rallongeaient, les choses commençaient à se réaligner dans ma vie, j’étais prêt à aborder le sprint final et relever un défi assez fou: organiser ma première exposition en solo dans une galerie émergente.

Poster de l’exposition “Poussière d’Étoile”

Satisfait de ce nouvel état d’esprit, les œuvres que je réalisais lors des dernières semaines de création n’avaient, pour certaines, pas de point de départ. Pas de sujet précis. Juste quelques couleurs, les “étoiles” qui rendent mon art distinctif (réalisées avec le needle cap), une lecture récente d’un ouvrage d’Hubert Reeves ou un documentaire visionné sur le sujet, et (surtout) une bonne dose d’émotions et d’authenticité artistique. Sentir une petite larme couler sur sa joue en peignant est un spectacle intérieur dont je mesure le privilège.

Avec le recul, c’est peut-être à ce moment-ci que je me suis senti être artiste. Au-delà de ma technique, j’avais réussi à mettre de l’âme dans mon travail — une quête que j’avais entreprise plusieurs années auparavant et qui commençait à se matérialiser au bon moment.

TitiMcCoy Stardust art exhibition
Peu de temps après mon discours lors du vernissage de “Poussière d’Étoile” (5 avril 2024) — Photo: Guillaume Lienard

Poussière d’Étoile

Après quelques semaines d’intense logistique et de communication effrénée, nous voilà donc à un moment pivot de ma jeune carrière artistique: le vernissage de ma première exposition en solo.

Dans son ensemble, l’exposition fut un réel succès, ce qui me réjouit et me donne de la force pour gravir les prochains sommets qui se dressent devant moi. Au-delà de la belle affluence (malgré la météo capricieuse du mois d’avril) et de la vente d’un bon nombre d’œuvres, je retiens les conversations de grande qualité avec une communauté qui me suit et me soutient à un point que je n’avais pas imaginé auparavant. Sentir que mon travail résonne avec des personnes issues de contextes très différents est un vrai privilège d’artiste. Choisir une thématique universelle (du latin universalis : « ce qui est tourné vers l’un »), l’Espace, était un pari qui s’est avéré être le bon.

J’en prends bonne note pour la suite…

La suite

Voilà un mois que cette exposition s’est achevée, et je sens enfin remonter mon énergie créative. Toute cette expérience fut très demandante, et j’ai consciemment pris un peu de temps pour digérer adéquatement ce qui m’était arrivé, et songer à mes prochaines étapes.

Au-delà des peintures exposées, ma communication avait accidentellement inclus un Reel sur la plateforme Instagram où je lisais une partie d’un texte que j’avais écrit en décembre 2023. Andrés (Calasmico), avec qui j’étais parti voir les étoiles un soir d’hiver, m’avait suggéré de me prêter à cet exercice et avait pris l’initiative de monter cette courte vidéo ayant atteint des chiffres inégalés à ce jour sur ce réseau social: plus de 75000 personnes l’ont visionné à ce jour…

Quelques semaines plus tard, nous faisions ce même exercice avec Clément Bompart en format 16:9. Cette œuvre, diffusée en continu lors de l’exposition “Poussière d’Étoile”, a reçu de bons commentaires et m’a également fait réfléchir à de nouvelles façons de transmettre mon art à l’avenir.

“Exploration Nocturne” — Clément Bompart & TitiMcCoy (2024)

L’Espace continuera à inspirer et influencer mes créations, sans aucun doute. Les quelques éléments de “signature” qui composent à ce jour mes œuvres sont vraisemblablement là pour rester sur mes futures créations en art visuel: palettes de couleurs, composition avec étoiles, crosshatching discontinu avec un mouvement cosmique, etc. Sans me mettre de barrière à ce stade, une chose est certaine: j’ai “trouvé mon style”, à la frontière entre l’art urbain et académique, mais ne vais pas me contraindre à n’exécuter que cette recette parce qu’elle a connu un succès à un moment donné. Je continuerai à expérimenter de façon incrémentale, en cherchant toujours à pousser les limites de ma création un peu plus loin, et en surprenant mon public à chaque fois. Tout ne sera pas “réussi”, c’est certain — mais l’important est que j’y mette mes tripes, que le processus me plaise, et que j’aie le sentiment de ne pas stagner.

Mon public m’a exprimé l’intérêt de voir un peu plus mon processus de création en format vidéo. Je ne suis pas très doué avec les réseaux sociaux (j’ai peu de patience avec les écrans) mais j’y songerai. Je rencontrerai prochainement le talentueux musicien Grégoire Lemɴᴀ̊ pour réfléchir à des travaux audiovisuels à co-créer. Les possibilités sont infinies!

D’autres ont exprimé l’intérêt de voir plus de dessins académiques. C’est vrai que je ne publie pas beaucoup ces travaux sur mes réseaux sociaux, car les trois heures qui nous sont données aux Beaux-Arts (modèle vivant du vendredi soir) ne sont généralement pas assez pour estimer une œuvre “complète”. Peut-être que je reviendrai sur cette décision à l’avenir. Après tout, qui m’oblige à ne mettre que des œuvres terminées en ligne?

À ce sujet, je ferai quelques études de visages cet été. Si vous avez toujours rêvé d’avoir votre portrait réalisé avec des techniques de dessin académique, faites-moi signe!

Nous sommes aujourd’hui à la mi-mai, et je vais chercher à réaliser quelques œuvres en extérieur (murales) pour garder ma technique à la canette in check et profiter de l’été pour revoir la communauté d’art urbain montréalaise qui m’inspire au plus haut point — incluant mon collectif, OTM, avec qui j’espère pouvoir réaliser de belles choses. J’enseignerai également les bases de l’art urbain à l’Académie qui m’a vu naître comme artiste, les Beaux-Arts de Montréal, en août et septembre 2024.

L’idée d’organiser une exposition lors de l’Éclipse totale de soleil en Espagne aux alentours du 12 août 2026 me reste en tête — le fait d’avoir vécu cet événement astronomique majeur pendant mon exposition d’avril 2024 a marqué quelques esprits, incluant le mien. Vos suggestions de galeries ou de musées au sein de la bande de totalité sont naturellement les bienvenues!

Source: Radio-Canada

Je verrai donc de quoi l’avenir sera fait pour moi. Le plus gros du travail reste à faire, une vie ne suffira pas. Mais tant que le plaisir est là et que l’art m’apporte de la joie, je continuerai à donner mon 110% à ma pratique!

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article. Si vous souhaitez me faire un retour, vous pouvez m’écrire à titimccoy.illustrations@gmail.com. Pour rester informé(e) de mes prochaines actualités majeures, rejoignez ma “liste d’invité(e)s” sur mon site web et abonnez-vous à mon compte Instagram. Bonne journée!

--

--

TitiMcCoy
ART ENGAGÉ

Je combine l'art académique et l'art urbain (street art) pour donner vie à nos quotidiens