5 astuces pour se protéger des perturbateurs endocriniens

Tous les composés chimiques auxquels nous sommes exposé·e·s aujourd’hui, auront, selon les études épigénétiques, une influence sur la santé de nos descendants à l’âge adulte. Se protéger des substances chimiques qui interagissent avec notre organisme et notre système hormonal est donc un enjeu de santé qui dépasse la simple responsabilité individuelle.

edeni
edeni stories
4 min readOct 31, 2018

--

Comment faire alors au quotidien pour se protéger ? Voici cinq pistes, mêlées d’informations et de conseils pour assainir son corps et son intérieur.

1. Éviter les matières plastiques

En effet, c’est dans les matières plastiques que l’on retrouve le plus de perturbateurs endocriniens. Où agir, par où commencer ? Pourquoi ne pas acheter une gourde en verre ou en inox ? Plein de modèles sont disponibles dans les boutiques spécialisées, ou ici, , ou encore . Vous pouvez également essayer de faire vos achats en vrac : ainsi, vous réduisez d’une part vos emballages (un plus pour l’environnement), vous faites des économies (en n’achetant que le contenu), et vous protégez votre santé (puisque vous évitez d’être en contact avec lesdites matières plastiques).

2. Bien choisir ses cosmétiques

Bien choisir ses cosmétiques, d’hygiène et/ou de beauté, est crucial pour sa santé. Les hommes comme les femmes sont concerné·e·s par ces problématiques. Dans les shampoings, la présence de paraben perturbe le système endocrinien et les résidus se retrouvent dans l’eau car ils sont mal filtrés par les stations d’épuration et perturbent la faune aquatique[1]. Nous faisons partie d’un grand écosystème, et nous oublions que les conséquences sur la faune, la flore, ont in fine des répercussions sur la santé des individus. En effet, les polluants qui s’accumulent dans les tissus adipeux se retrouvent vite dans notre organisme, les êtres humains étant situés en haut de la chaîne alimentaire.

3. Se parfumer sans danger

Les parfums sont composés en grande majorité d’alcool et de substances odorantes. C’est d’ailleurs de la quantité d’alcool présente dans le flacon que découle son appellation : le parfum (15 à 30 %), l’eau de parfum (8 à 10 %), eau de toilette (5 à 8 %) et l’eau de Cologne (3 à 5 %). On retrouve aussi des perturbateurs endocriniens, comme les phtalates. Ils servent principalement à fixer le parfum. Puisque les parfumeurs n’ont pas l’obligation d’inscrire les ingrédients, il n’est pas possible de les repérer sur les flacons. Pourtant, il est préférable de les éviter car ils bloquent l’effet de la testostérone, imitent les œstrogènes et modifient la production des hormones thyroïdiennes. Mieux vaut donc s’en éloigner, et ne surtout pas en mettre directement sur la peau. Si l’envie de se parfumer est irrésistible, il existe des parfums sans phtalates, composés d’huiles essentielles et d’eau florale. En se renseignant sur les labels existants, il est possible d’en trouver dans les boutiques spécialisées.

4. Réaliser ses produits d’entretien

L’inhalation est le mécanisme de contamination le plus courant. Lorsque nous utilisons des produits ménagers très forts chimiquement et très abrasifs, nous exposons nos poumons d’une part, et notre organisme entier d’autre part, à plusieurs éléments chimiques. C’est pourquoi, entretenir son chez-soi avec des produits « neutres » (moins nocifs) est primordial. En effet, les études sur les perturbateurs endocriniens ont d’abord été menées sur des personnes exposées dans leur milieu professionnel. Les personnes les plus touchées sont celles qui étaient en contact avec des solvants (L’étude a montré́ une relation dose-dépendante entre la fréquence de l’exposition professionnelle au début de la grossesse et l’apparition de malformations majeures. Il s’agissait principalement de fentes orales, de malformations du rein, des voies urinaires, et de malformations génitales chez le garçon [2]). Aujourd’hui, les cancérologues questionnent toujours le milieu professionnel dans lequel ont évolué leur patient·e. Les secteurs de la santé, de l’hygiène et de l’esthétique sont les secteurs les plus à risque. Le vinaigre blanc, le bicarbonate et le savon noir suffisent pour tenir un lieu de vie propre et un air intérieur sain (qu’il faut aérer matin et soir).

5. Protéger les plus jeunes

Cette image frappante désormais : voir un bébé jouer avec des jouets en plastique… Il les met dans sa bouche, les manipulent sans arrêt, et puis remet ses doigts dans sa bouche… Si les liens entre l’exposition à faible dose et maladies n’ont pas encore été prouvés (même si plusieurs faisceaux d’études concordent…), la période d’exposition, elle, s’est avérée être déterminante. Les adolescent·e·s, les femmes enceintes et les nourrissons sont les personnes les plus vulnérables aux perturbations endocriniennes. Sur le site sansbpa.com, il existe des jouets certifiés sans BPA, un perturbateur endocrinien avéré. Sinon, il en existe en bois, qui, en plus d’être sains sont plutôt esthétiques, se gardent plus longtemps.

L’accompagnement est le cœur de mission d’Edeni. Pour vous informer, rendez-vous sur la chaîne Youtube d’Edeni et sur le site internet www.edeni.fr pour découvrir l’ensemble de nos formations.

--

--