#1jour1texte — Jour 13 — 13 astuces sourcing garanties sans bullshit💡

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE
5 min readSep 10, 2019

Oui, 13ème jour, 13 astuces. Terre à terre par quelqu’un qui a la tête dans les nuages.

Cette fois, on ne me dira pas “c’est trop conceptuel, David 😵”.

Manière de pointer le pipo?

Ca doit venir de la fac de philo.

J’y ai retenu qu’entre sophiste et philosophe, chien et loup, bien et mal, vrai et faux - il y a proximité.

Autrement, ce serait facile à décoder! Nous verrions depuis longtemps l’univers bel et bon.

Or, on n’y est pas encore... En sourcing comme ailleurs.

Revenons à nos moutons.

13 astuces, non liées au sourcing, mais avec un impact direct sur la productivité d’un.e sourceur.se.

Les jours précédent, j’ai insisté sur les qualités d’organisation et de discipline, notamment dans la gestion du temps.

1. Lire vite 📖

Un sourceur lit. Beaucoup.

Augmenter la vitesse de lecture. Pour trier plus rapidement l’information, retenir des significations, identifier des “patterns”, isoler des formules.

J’ai eu la chance lorsque j’étais étudiant de réaliser un stage de lecture rapide.

Ok, ce n’est pas adapté à la poésie ou aux romans.

Mais pour du wikipedia, des bases de données, des bilans sociaux? Complémentaire au CTRL+F.

L’astuce consiste à ne plus lire mot par mot, mais ligne par ligne. Et enlever la voix intérieure qui répète mentalement.

Le cerveau “scanne” ce qu’il perçoit.

Bluffant, plus tu vas vite, mieux tu retiens.

Évidemment, comme un sport, il y a plusieurs niveaux. Mais les bases aident beaucoup.

2. Ecrire vite ✍🏿

Là, vous pensez “il se moque de nous !”.

Mais non. Un bon clavier est l’outil numéro 1.

Avec le temps, on a maîtrisé les raccourcis. On écrit considérablement plus vite qu’à nos débuts.

Pourquoi ne pas pousser plus loin avec de la dactylo ?

Ou s’amuser à écrire sans regarder, en faisant confiance à la mémoire du corps. Comme au piano.

Vous serez étonné par la vitesse avec laquelle vos doigts traduisent votre pensée.

3. Travailler debout 🧍

Varier les positions. Pas besoin de bureau qui se surélève.

Du bricolage suffit.

Et bouger.

Les cafés bruyant, les gares, les halls d’aéroports sont ce qui me convient le mieux. Idéalement, je mettrai mon bureau dans un avion au dessus des nuages.

Certes, ça donnerait une empreinte carbone dégueulasse…

Tout ça pour dire que trouver son “spot” vaut la peine d’expérimenter.

4. Musique 🎤

On poursuit avec ce que l’on met dans ses oreilles. Je retrouverai l’étude scientifique qui valide ce qu’on pressentait.

On source mieux en musique.

Pas n’importe laquelle.

Des mélodies sans paroles, avec une cadence connue, souvent entendue.

Lorsqu’on travaille en open-space, cela permet au cerveau de ne pas se distraire par les petites perceptions.

Mieux vaut le silence.

Mais nous ne sommes pas au-dessus des nuages…une bonne musique suffira.

Voici mon top 3.

5. Batch emails ✉️

Les mails sont notre lot quotidien.

Cela dit, rien n’oblige à les subir en continu.

Mettez dans votre agenda un batch d’1 heure à un moment ou votre cerveau est moins disposé aux tâches de fond. L’idéal pour les traiter sans ruiner votre gestion du temps.

6. Revenons à la concentration 👩‍💻

Ce qui m’a aidé, c’est de considérer les journées comme celles où je me prépare pour prendre l’avion.

On fait une check-list, on anticipe, on execute pour être en avance, on vérifie tout en prenant garde de ne pas louper le vol.

Contrairement au lieu commun, travail ne vient pas de tripalium, l’instrument de torture, mais de trabere, surmonter une résistance.

En travaillant, je travaille ma capacité d’attention, sa durée, son intensité. Comme un muscle.

A outils et compétences égales, ça fait la différence.

Si tu ne trouves pas pénible qu’on t’interrompe, ton niveau de concentration n’est pas assez élevé.

Etre mécontent est bon signe en open-space.

7. Travailler depuis un café ☕

On en a parlé.

Vous vous trouvez dans une zone industrielle, sans bistrot autour?

Astuce-s’installer en heure creuse à la cafétéria de l’entreprise.

Grands espaces, bruit de cuisine, je ne sais pas pourquoi, ça fonctionne.

8. Modéliser 💡

Pour tout, dès que cela dépasse 2 occurrences.

Slide-decks, outlook ou gmail. Puis rajouter sa patte perso.

Le but n’est pas de répéter mais de conceptualiser, tester, améliorer en conséquence.

Creusez les “canned emails “ par exemple. Rien d’ingrat à maitriser la bureautique. Au contraire.

On travaille mieux une matière première qu’une page blanche.

9. Se demander chaque soir ce que j’ai appris d’impactant 📑

Isoler chaque matin la tâche la plus importante. L’effectuer en premier. Répéter cette mécanique quotidiennement.

Ca à l’air venu d’un guru californien? Certes.

Mais ça entretient l’amélioration continue et la concentration sur l’important.

10. Si une tâche prends moins de 2mn, la réaliser immédiatement 🔥

Autrement, cela s’entasse, ne se fera jamais, prend de la bande-passante.

11. Papier-crayon & bloc-note 📝

Loi de Murphy: le portable tombe toujours en rade au mauvais moment.

Et puis, ça reste jouissif de rayer sa to-do.

12. Argent 👛

Tu dois être équilibré financièrement pour te sentir libre.

Libre de partir ou de rester, ne pas te sentir emprisonné, piégé dans ton travail, en attendant chaque mois la fiche de paie.

Ne néglige pas ce point.

Les salaires ne sont pas assez élevés dans notre profession. On négocie mal.

Mais les compétences sourcing permettent de mieux contrôler ses dépenses, choisir ses achats, profiter des discounts.

Le booléen, ça marche sur tout moteur de recherche.

Preuve par la sourceuse, Susanna Frazier.

Mets de l’argent de coté pour être libre de bouger.

Entre 6 mois et 1 an de dépenses mensuelles économisées suffisent à avoir plus de liberté. Ce que JL Collins appelle la “fuck you money!”.

L’argent qui te permet de dire “Bye”.

De ne pas te sentir contraint.e d’accepter ce que tu juges inacceptables.

En 2 ans, en automatisant les virements, ça se constitue tout seul.

Paie-toi en premier le 1er jour du mois.

13. J’allais dire “exercice physique”, mais ce qui fait la différence c’est la nutrition 🐣

Pas besoin de creuser des trucs compliqués, juste cuisiner soi-même. Se remettre à des choses simples. Etre un recruteur qui cuisine, ça aide à retrouver l’équilibre.

Ne pas abuser de Deliveroo. Bonus, ça fait économiser pour le point 12.

Ma spécialité ? Le coq au vin !

Voici donc 13 astuces, non liées au sourcing, mais avec un impact direct sur la productivité d’un.e sourceur.se.

Il y en a d’autres. À chacun de creuser son système.

L’idée phare: ne pas oublier que nous avons un corps, des oreilles, que l’argent se gère, et que ce qui paraît banal recèle des trésors d’efficacité.

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David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE

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