La Genèse du Projet
“Comment transmettre l’indicible bonheur d’être là-haut ? Comment raconter l’attirance du vide ? L’ivresse de l’altitude ? Le plaisir du froid qui mord et du Soleil qui brûle ?”
C’est avec ces mots si finement ciselés que la voix de Bernard Giraudeau entame le magnifique et inspirant film “Au-delà des Cimes”, qui revient sur la carrière et la passion de Catherine Destivelle.
“Comment dire l’indicible bonheur du froid qui mord et du Soleil qui brûle ?”
Ces mots, que le temps a légèrement transformé pour mieux me les approprier, m’obsèdent quasiment quotidiennement depuis que je les ai entendu, en 2009. 7 longues années qu’ils se répètent inlassablement en boucle dans ma tête ; que j’en fais le tour pour m’en inspirer chaque jour, pour trouver un moyen d’y répondre.
“Dire l’indicible”. Impossible équation. Comment partager ce que l’on ressent là-haut, au-dessus des nuages ? Comment faire comprendre à ceux qui restent en bas pourquoi l’on y retourne ? Comment leur faire ressentir ce que l’on ne peut que vivre que par soi-même ?
“Bonheur du froid qui mord et du Soleil qui brûle”. Sommes-nous masochistes pour retourner là-haut se brûler la peau ? Pour avoir la tête qui tourne ? Pour avoir faim, froid, mal aux genoux et aux pieds ? Pour avoir, parfois, peur ? Comment expliquer que le plaisir, le bonheur que l’on vole aux cimes, aux arêtes ou aux glaciers valent bien plus que ces petits maux ? Que, là-haut, on se sente vivant ?
Cette question m’obsède. Pour moi. Pour mes proches. Pour mes amis. Pour tous ceux à qui j’explique mes projets de montagne. Je veux leur faire comprendre pourquoi. Je veux leur dire que les coureurs de montagnes ne sont ni masochistes, ni surhommes, ni même inconscients. Je veux leur faire comprendre que l’on y trouve une autre forme de Bonheur, intense. Je veux les emmener là-haut avec nous, par les mots, pour peut-être les emmener ensuite, par les crampons, courir les arêtes.
Alors, l’idée folle d’écrire un livre m’est venue. Poser sur le papier tous ces mots qui trottent et qui obsèdent. Qui retiennent trop de choses. 7 longues années que cette idée germe, pousse, grimpe.
Parce que, peut-être, ce livre pourrait inciter ses lecteurs à chausser les crampons — ou même seulement les chaussures — . Pour aller voir. Pour comprendre que la montagne est ouverte à tous ; que chacun peut y trouver son bonheur. En haut d’une cime, sur une arête, derrière un rocher ou juste devant une marmotte.
Mais l’idée est folle. Et puis poser tant de mots, seul, cela prend du temps. Et puis donner ma seule vision de la montagne est réducteur. Et puis qui me lirait ? Ne soyons pas mégalo.
Et puis je suis tombé sur une association.
“A Chacun Son Everest”.
Quel beau nom ! Quel nom magnifique. Tellement de choses dites en si peu de mots.
Chacun Son Everest. Chacun son challenge. Chacun ses capacités. Chacun ses objectifs. Chacun ses difficultés. Et surtout… Chacun ses Victoires. Chacun ses Sourires. Chacun son Bonheur.
De si petits mots qui cachent un merveilleux objectif : aider les enfants et les femmes atteints d’un cancer ou d’une leucémie à mieux guérir, à reprendre confiance en soi, en la vie. En s’appuyant sur tout ce que la montagne peut contenir de symboles, cette association chamoniarde redonne espoir et énergie à ceux que la vie a égratigné, leur donne un souffle d’air au milieu de ces hauts sommets.
Alors l’idée folle est devenue plus folle encore ! Ce projet nous allons le lancer. Ce livre, nous allons tenter de l’écrire, tous ensemble. Pour livrer à ses lecteurs tout ce que la montagne peut donner de diversité, de valeurs, d’émotions et de bonheur. Pour cela, nous allons l’écrire à plusieurs. Avec tous ceux qui voudront bien livrer un peu de leur montagne. Avec Vous.
Et nous allons l’écrire non seulement pour faire découvrir la montagne à tous ceux qui voudront ouvrir ce livre mais également pour, à notre modeste mesure, permettre à l’association A Chacun Son Everest de délivrer un peu plus de cette énergie. Car l’absolue intégralité des bénéfices qui seront générés par la vente de ce livre sera reversée à l’association. L’intégralité.
Un peu de notre montagne pour un peu de leurs sourires. Le deal est honnête, non ?
Si vous aimez le projet “1 livre, 1 don pour ACSE”, n’hésitez pas à le faire connaître autour de vous. Nous avons besoin d’auteurs pour le mener à bien et nous aurons besoin de donneurs pour qu’il puisse réussir.
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