Revues de pleine conscience
Quelques extraits de 11 revues Cochrane sur les bienfaits de la méditation de pleine conscience.
#1
Interventions d’ordre spirituel et religieux pour les adultes en phase terminale d’une maladie (2012)
“Il n’y avait pas de preuve concluante indiquant que la méditation et les équipes de soins palliatifs qui comprennent un aumônier ou un conseiller spirituel aident les patients à se sentir soutenus sur le plan émotionnel.”
Analyse de données : 5 études avec essais randomisés (ECR) et groupe contrôle (non-actif = traitement usuel ou pas de traitement).
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#2
La pleine conscience peut-elle aider les gens à arrêter de fumer ? (2022)
“Nous n’avons pas trouvé de données probantes claires suggérant que la pleine conscience aidait les gens à arrêter de fumer. […] Nous n’avons pas trouvé de données probantes suggérant que les personnes ayant reçu une formation à la pleine conscience […] étaient plus susceptibles d’arrêter de fumer que les personnes ayant reçu d’autres traitements d’arrêt du tabac ou aucune aide.”
Analyse de données : 21 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif ou non-actif (= traitements usuels +/– intensifs counselling, conseils brefs ou pas de traitement).
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#3
La pleine conscience pour la prévention de la dépression hivernale (2019)
“La proportion de participants qui souffraient d’une dépression au cours de l’hiver à venir était semblable dans les deux groupes [intervention versus traitement usuel], de même que la gravité de ces épisodes dépressifs. Cependant, la qualité des données probantes était très faible, de sorte que nous ne pouvons tirer aucune conclusion valable quant à savoir si la MBCT [= Mindfulness-Based Cognitive Therapy] est vraiment inefficace dans la prévention des troubles affectifs saisonniers (TAS) ou non. […] Les auteurs recommandent que les études futures […] comparent directement ces interventions à d’autres traitements préventifs […] afin de déterminer la meilleure option thérapeutique pour prévenir ce trouble.”
Analyse de données : 1 étude avec essai randomisé (ECR) et groupe contrôle (non-actif = traitement usuel).
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#4
Comparaison des thérapies cognitives et comportementales de « troisième vagues » à d’autres thérapies psychologiques pour le traitement de la dépression (2013)
“Les résultats suggéraient que la TCC de la troisième vague et la TCC classique étaient aussi efficaces l’une que l’autre dans le traitement de la dépression. Cependant, la qualité des preuves était très faible en raison du petit nombre d’études que nous avons incluses dans la revue et de la mauvaise qualité de celles-ci. […] La priorité devrait être donnée à la réalisation de nouvelles études visant à établir si cette approche est plus utile que d’autres psychothérapies dans le traitement des patients atteints de dépression aiguë.”
Analyse de données : 3 études avec essais randomisés (troisième vague versus TCC classique).
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#5
Interventions mettant en rapport le corps et l'esprit dans la prévention ou le traitement de l'anxiété chez la mère (2011)
“Il n’y a pas de preuves solides quant à l’efficacité des interventions mettant en rapport le corps et l’esprit dans la prise en charge de l’anxiété pendant la grossesse, l’accouchement ou les quatre premières semaines après la naissance. Par rapport aux soins habituels, [certaines de ces interventions peuvent] avoir un effet positif sur l’anxiété pendant l’accouchement. […] Plusieurs études présentaient un risque élevé de biais, avaient une taille d’échantillon trop petite ou des taux d’abandon élevés.”
Analyse de données : 8 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif ou inactif (= traitement usuel ; autres interventions pharmacologiques ou non ; autres interventions mettant en rapport le corps et l’esprit ; pas de traitement).
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#6
Thérapie par la méditation pour les troubles anxieux (2006)
“Bien que la thérapie par la méditation soit largement utilisée […], il y a encore un manque d’études chez les patients souffrant de troubles anxieux. […] La méditation transcendantale est comparable à d’autres types de thérapies de relaxation pour réduire l’anxiété, et le Yoga Kundalini n’a pas montré d’efficacité significative dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs par rapport à la relaxation/méditation.”
Analyse de données : 2 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif (= autre type de relaxation ; relaxation ; biofeedback).
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#7
L’acupuncture, la pleine conscience et la TCC comme stratégies visant à diminuer la quantité d’opioïdes pris par les adultes ayant des douleurs chroniques (2017)
“Aucune conclusion n’a pu être tirée car il n’y avait pas suffisamment d’informations. Par conséquent, il n’a pas pu être clairement établi si ces traitements réduisent la consommation d’opioïdes […] ou si ceux-ci réduisent l’intensité des douleurs, la capacité physique ou l’humeur […]. Réduire la consommation des opioïdes prescrits pour des douleurs chroniques non cancéreuses est un sujet important nécessitant des recherches plus systématiques.”
Analyse de données : 5 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif.
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#8
Quels sont les bénéfices et les risques des thérapies psychologiques pour les adultes souffrant de douleurs persistantes et pénibles qui ne sont ni liées à un cancer ni un mal de tête ? (2020)
“La TCC réduit probablement la douleur et la détresse dans de faibles ou très faibles mesures. […] Par rapport à l’absence de traitement, la TCC pourrait faire une petite différence en termes d’invalidité six à douze mois après le traitement. Toutefois, par rapport à un traitement non psychologique, elle pourrait ne faire que peu ou pas de différence […]. Les données probantes sont insuffisantes pour tirer des conclusions sur les risques de la TCC, et des thérapies psychologiques en général, pour le traitement de la douleur persistante.”
Analyse de données : 75 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif. [Traitements évalués : thérapie cognitivo-comportementale (59 études), thérapie comportementale (8 études), thérapie d’acceptation et d’engagement (5 études) ou une autre thérapie psychologique (6 études)].
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#9
Thérapies par la méditation dans le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) (2010)
“Compte tenu du petit nombre d’études incluses dans cette revue et des limitations identifiées, nous ne sommes pas en mesure de tirer des conclusions concernant l’efficacité de la thérapie par la méditation dans le TDAH. […] Dans [la] seule étude [qui] rapportait des données permettant une analyse, aucune différence statistiquement significative n’était observée entre le groupe suivant une thérapie par la méditation et le groupe [contrôle].”
Analyse de données : 4 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle (= traitement standard ; traitement pharmacologique).
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#10
La prévention du stress au travail chez les travailleurs de la santé (2015)
“Des preuves de faible qualité […] suggéraient que la formation cognitivo-comportementale diminuait le stress d’environ 13 % par rapport à l’absence d’intervention […]. La pertinence de cette réduction pour une personne stressée n’est pas claire. Les résultats étaient similaires lorsque la formation cognitivo-comportementale a été associée à la relaxation. Cependant, dans trois études, les niveaux de stress étaient similaires après un programme de formation cognitivo-comportementale et une autre formation qui n’était pas axée sur la gestion du stress, mais sur le contenu des soins. […] La relaxation mentale (ex. méditation) a conduit à des niveaux de symptômes de stress semblables à l’absence d’intervention à un à six mois de suivi dans six études […].
Analyse de données : 54 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle + 4 études sans essais randomisés.
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#11
Interventions basées sur la pleine conscience dans les troubles liés à l’usage de substances (2021)
“Par rapport à d’autres interventions […], les MBI [= Mindfulness-based intervention] pourraient réduire légèrement le nombre de jours de consommation de substances psychoactives [alcool et/ou drogues], mais il est très incertain qu’elles réduisent d’autres critères de jugement liés aux TLS [= troubles liés à l’usage de substances]. […] Lorsque les MBI étaient comparés à d’autres traitements, notre revue et notre analyse ont montré que les MBI pourraient réduire légèrement le nombre de jours de consommation de substances psychoactives après le traitement et durant le suivi […]. Lorsque les MBI étaient comparés à l’absence de traitement, les données probantes étaient incertaines sur tous les critères de jugement liés aux TLS […].
Analyse de données : 35 études avec essais randomisés (ECR) et groupes contrôle actif (= soins standard ; thérapie cognitivo-comportementale ; psychoéducation ; groupe de soutien ; exercice physique ; médicaments ; pas de traitement).
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