Football & Radio : L’histoire du multiplex (2/8)- Et Radio Luxembourg créa le multiplex de football

Johnny Pilatte
Football & Radio
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13 min readMay 12, 2020
Jacques de Ryswick (à gauche) et Patrick Saint-Maurice (au centre) au micro de Radio-Luxembourg avec Jean Baratte à Colombes

Unique en son genre, le multiplex de football est un programme mythique des stations de radio. La saison prochaine, il quittera sa case traditionnelle du samedi soir pour s’installer le dimanche après-midi. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce rendez-vous qui existe depuis près de soixante ans dans le paysage radiophonique.

Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, Sports et Musique diffusée sur le Programme Parisien, deuxième station de la Radiodiffusion française, s’impose en quelques années dans le paysage radiophonique. L’émission codifie une nouvelle manière de raconter le sport, faisant voyager les auditeurs chaque dimanche d’un sport à un autre, d’une ville à une autre, là où l’évènement se passe, le tout entrecoupé d’intermèdes musicaux. La station, qui profite du monopole d’État se trouve néanmoins concurrencée par les stations dites « périphériques » misant sur leur créativité. À l’image de Radio Luxembourg qui va pousser ce concept encore plus loin et faire naître le multiplex dans son programme Le Dimanche des Auditeurs.

Radio Luxembourg, nouveau concurrent de la RTF

Logo de Radio Luxembourg dans les années 1950

Si le monopole d’État provisoire prononcé en 1939 devient permanent en 1945, cela n’empêche pas les auditeurs français de recevoir d’autres programmes que ceux du Programme National et du Programme Parisien. Ils peuvent notamment entendre ceux des stations dites « périphériques » dont les émetteurs sont installés hors des frontières françaises, comme c’est le cas de Radio Luxembourg. Ce dispositif permettant de sauvegarder le monopole de la diffusion dont jouissait l’État français. Radio Luxembourg, appartenant au Grand-Duché de Luxembourg, émet depuis 1933. Après avoir vu son émetteur confisqué par les Allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale, la station retrouve les ondes à partir du 12 novembre 1945.

Cette radio avait notamment pour particularité de proposer des programmes en plusieurs langues (allemand, anglais, flamand, français et luxembourgeois). Deux sociétés de production proposaient des contenus en français : Les Programmes de France qui assurait la diffusion notamment du Tour de France cycliste et Ediradio qui se chargeait entre autre des Actualités. Alors que le dimanche, la station diffusait des programmes en langue anglaise et néerlandaise, la mise en service, en octobre 1951, d’un nouvel émetteur sur les ondes moyennes destiné à la diffusion de ces programmes, libère l’émetteur grandes ondes pour une diffusion de programmes en français. Et pour sa case du dimanche après-midi, elle choisit de concurrencer la Radiodiffusion-télévision française (la RTF, qui a succédé à la RDF en 1949) en proposant des retransmissions sportives entourées de quarts d’heures musicaux offerts par des annonceurs. Entre 15h et 17h10 s’installe Le Dimanche des Auditeurs proposé par Alex Virot et présenté par André Bourillon, deux journalistes transfuges de Sports et Musique. Après une première saison qui faisait office de test, Radio Luxembourg confie la réalisation de l’émission en octobre 1952 à Guy Bernède. Ce dernier, âgé seulement de vingt-quatre ans, va moderniser l’émission.

À la différence de la RTF qui appartenait à l’Etat, Radio Luxembourg disposait de peu de moyens financiers pour réaliser ses programmes. Ainsi dès son arrivée dans l’émission, Guy Bernède explique : « On m’avait dit : « Les messages publicitaires rapportent de l’argent, de l’autre côté vous avez des dépenses. On ne veut pas faire de bénéfice mais à la fin de l’année faut que vous soyez à l’équilibre. » Il fallait faire la comptabilité » [1]. L’émission n’avait pas pour but de faire des bénéfices mais, financée par la publicité, il fallait qu’elle soit rentabilisée pour servir de vitrine à la station. Disposant d’un budget bien moins important que son concurrent, la station se doit de réfléchir à des moyens d’innover sans trop dépenser.

Guy Bernède va tout d’abord rendre l’émission plus vivante en privilégiant le direct et en assouplissant les contraintes de l’émission. Grâce à leurs nombreux correspondants régionaux et aux moyens du service public, Sports et Musique proposait un nombre important de reportages que ce soit en direct ou en différé. Afin d’en proposer un maximum, Georges Briquet faisait enregistrer de nombreuses retransmissions qu’il diffusait par la suite. Dès son arrivée à la tête du Dimanche Des Auditeurs, Guy Bernède va prendre le contre-pied de son concurrent : « Moi je voulais que ce soit du direct tant que possible. […] À Radio Luxembourg, quand j’ai démarré, on m’avait donné le canevas qui avait été utilisé l’année précédente par la station. C’était 16h pour le début de deuxième mi-temps, 16h10 matche 1, 16h10–16h20 match 2, et ainsi de suite. Quelque ce soit la figure du match. Pour moi ce n’était pas possible, il fallait de la souplesse. J’ai réussi à changer tout cela ».

Cette souplesse, il va réussir à la mettre en place grâce à de nouvelles installations techniques et à l’imagination de son équipe. Les reporters de la RTF avaient à l’époque, pour les retransmissions sportives, trois lignes téléphoniques commandées aux PTT : une ligne « modulation » sur laquelle ils racontaient l’événement, une ligne « conversation » pour le technicien qui conversait avec le studio et une troisième ligne qui servait également au technicien pour pouvoir écouter le « retour » de l’émission. Un dispositif à la fois lourd et onéreux. À Radio Luxembourg, il était plus léger et permettait une meilleure fluidité dans la transmission des informations comme l’explique Guy Bernède : « On travaillait avec deux lignes seulement. Sur la ligne « conversation » de la technique, on renvoyait le retour du studio. Et donc dans le casque on pouvait nous entendre. Ce qui nous permettait d’enchaîner beaucoup plus vite ». Cette installation montre la volonté d’être au plus proche de l’événement dans le temps et l’espace, ce qui se caractérise désormais par l’utilisation de duplex : « [La] souplesse pour passer d’un stade à l’autre en fonction de l’intérêt du match et non plus en respectant un conducteur, comme nos concurrents. Nous travaillions en duplex, bien que ne disposant que de deux circuits (modulation et conversation). Le reporter enchaînait plus vite et pouvait discuter avec le présentateur. D’où un plus grand dynamisme. Cela ne se faisait pas dans les autres radios »[2]. Aux commentaires du football, trois voix se partageaient le micro : Jacques de Ryswick, chef de la rubrique football du quotidien L’Équipe, Patrick Saint-Maurice, ancien speaker de la RDF et Jean Cornu, également grand spécialiste du football à L’Équipe.

La volonté affichée est d’offrir à la fois un véritable spectacle sportif le dimanche après-midi mais également un programme d’information sportif fourni. En effet, l’émission est alors la première à donner les résultats connus au fur et à mesure comme l’explique son réalisateur : « Quand on avait un résultat, on faisait signe à André Bourillon, on ouvrait son micro et on donnait le résultat. J’avais un garçon qui était chargé de téléphoner pour avoir les résultats sportifs. Notre point d’honneur était d’être les premiers parce qu’on ne pouvait pas lutter avec Georges Briquet pour les reportages, il avait tellement de moyens. Mais pour les résultats on était les premiers »[3]. Dans cette concurrence frontale des dimanches après-midi, la station périphérique avait pour but de se distinguer de la station d’État en misant sur la rapidité, la souplesse et l’innovation. Un triptyque qui va permettre la création du multiplex de football.

Le premier multiplex de football

André Bourillon présentateur du Dimanche des Auditeurs

Le dimanche 1er novembre 1953, au programme du Dimanche Des Auditeurs sur Radio Luxembourg, deux matchs de première division : Saint-Étienne — Toulouse et Strasbourg — Reims. Comme chaque semaine, les deux rencontres choisies par Guy Bernède, commençaient à la même heure (généralement à 15 heures) et étaient suivies en duplex en alternant la liaison entre les deux stades. La reprise de la deuxième période se faisait souvent en décalage de quelques minutes ce qui permettait de vivre en direct la fin de la première puis de la deuxième rencontre pour ne rien manquer de l’intensité et du spectacle des dernières minutes. Or, ce dimanche-là, alors que les deux matchs diffusés avaient repris exactement à la même heure, comme il le raconte, Guy Bernède et ses équipes, ont fait preuve de rapidité, de souplesse et d’innovation :

Ce jour-là, il y avait deux matchs importants et manque de chance les arbitres avaient donné le coup de sifflet au même moment. J’étais embêté. L’assistant technicien, Denys Durouchoux le voyait. Là c’était soit je réussissais, soit je me cassais la gueule. Il m’explique ce qu’on pourrait faire alors qu’on n’avait que trente minutes devant nous. L’installation n’était pas prévue pour cela mais on tire les lignes tous les deux à travers le vestibule de la rue Bayard. Et puis à ce moment-là, je suis allé voir André Bourillon qui présentait l’émission. Je lui explique qu’on allait tenter quelque chose et qu’on allait laisser son micro ouvert. Je dis ça également aux deux reporters en expliquant qu’ils pourront intervenir s’il se passe quelque chose. Les deux reporters pouvaient communiquer en même temps. Ça a fonctionné si bien que le lendemain le technicien s’est fait engueuler par le régisseur des Programmes de France : « Bernède va nous emmerder maintenant, il va falloir qu’on change les installations ». Ce qu’on a dû faire.[4]

Cette date marque celle du premier multiplex de football à la radio, une petite révolution sur les ondes. Cependant cette innovation n’est pas une première dans le monde radiophonique, comme le souligne Guy Bernède : « Le multiplex ça existait à l’époque, mais pour les émissions d’informations et de reportage. Mais ça n’avait pas encore été utilisé pour le sport ». Cette innovation technique apporte un nouveau style dans la narration au rendez-vous sportif du dimanche après-midi. Désormais les reporters peuvent se parler directement et leur commentaire s’enchaîne d’un stade à l’autre sans forcément repasser par le studio. Le gain de temps est considérable, la retransmission se trouve d’autant plus rythmée que dès qu’un reporter sent qu’une action décisive est sur le point de se dérouler, il peut directement prendre la parole ce qui permet d’offrir aux auditeurs les commentaires en direct. Ces derniers sont séduits par cette nouvelle formule qui leur permet de ne rater aucun but, et ils le font savoir à travers les courriers envoyés rue Bayard pour demander de poursuivre le multiplex. La formule s’installe logiquement dans le rendez-vous dominical de Radio Luxembourg : « On a adopté la formule pour les deux matchs chaque dimanche puis pour un troisième match. La seule chose que je n’ai pas voulue c’est qu’on mélange les sports ». Cette volonté de Guy Bernède démontre une nouvelle fois que le football occupe donc une place à part dans le programme, il est le sport phare qui attire les auditeurs devant leur poste et qui bénéficie désormais d’un concept taillé sur mesure : le multiplex.

Si le succès auprès des auditeurs est unanime, ce n’est pas tout à fait la même chose pour la presse spécialisée. La formule est caricaturée dans L’Équipe Magazine sous la plume de Charles Favrel :

La fin du raffinement est le supplice chinois inventé par Radio-Luxembourg qui accroche sur une seule antenne deux ou trois reporters :

« Allo ! Ici Jacques de Ryswick au stade de Lens, Lille mène devant Roubaix par 2 à 0, mais voici une descente extrêmement dangereuse de …

Allo ! Passez-moi l’antenne ! Ici Patrick St-Maurice qui vous parle du Parc des Princes, Reims surclasse le Racing et Glovacki va …

Un superbe dégagement de Ruminski et Lille …

Fantastique, Kopa vient de rabattre et Reims une fois de plus …

Allo ! L’antenne ! Vite, passez-moi l’antenne ! …

Allo ! Je vous en supplie André Bourillon, laissez-moi l’ant …

Ici Jacques de Ryswick qui vous …

Allo ! Ici Patrick St-Maurice, à l’instant même où je … »

Ainsi l’acrobate lancé dans le vide voit lui passer sous le nez le trapèze que son rival va saisir en pleines mains.

Erreur ! Le salut public au sommet du mât de cocagne savonné, c’est pour André Bourillon :

« Allo ! ici André Bourillon ! C’est formidable ! grâce à la technique de nos techniciens, vous avez pu assister à 64, non à 32 matchs à la fois ! C’est absolument inouï, unique au monde ! Ici André Bourrillon et n’oubliez pas de déguster après déjeuner le fameux café du roi des cafés en ventes dans toutes les bonnes épiceries… » [5]

La RTF emboîte le pas, Europe n°1 et Radio Monte-Carlo entrent dans la danse

Quelques voix du radioreportage sportif dans les années 1950

Le multiplex de football devient un véritable rendez-vous à part entière dans le Dimanche des Auditeurs sur Radio Luxembourg, identifié et attendu des auditeurs. Le concept est logiquement repris par les concurrents de Sports et Musique sur la RTF. L’innovation technique du multiplex associé aux moyens de la radio permet de transformer le programme comme l’explique Georges Briquet, son présentateur : « J’ai toujours cherché à découvrir toute la France, j’ai constamment essayé de perfectionner mon système de reportages ; je pense être parvenu à le transformer d’une manière radicale ». À l’occasion de la 1 000e émission en 1957, il retrace le parcours et l’évolution de son programme : « Au début Sports et Musique était l’émission de deux ou trois reportages. Beaucoup de bavardages, tout autant de musique. Nous avons introduit le duplex, ce système vous le savez, qui consiste à présenter, à la fois, deux reportages en direct. Du duplex est né le multiplex, qui permet aux auditeurs d’être en contact direct avec plusieurs reporters »[6]. À la différence du Dimanche Des Auditeurs, l’émission de la RTF ne limite pas la formule du multiplex au football, le concept mélange les sports et s’étend tout au long du programme : « Ainsi tout récemment, vous pouviez entendre discuter Roger Couderc, dans les studios de la R.T.F, Robert Chapatte depuis le vélodrome de Tours, Loys van Lee du Stade de Colombes, et votre serviteur de Budapest, tandis qu’André Bibal parlait de Monte-Carlo. Je pense, je souhaite, par ce principe, qui s’étend non seulement à la France mais encore à l’Europe, donner une vie intense de l’émission ». Le concept du multiplex prend une nouvelle dimension, on démultiplie, les voix, les espaces, avec la possibilité de faire voyager toujours plus et toujours plus loin l’auditeur.

Le succès du multiplex permet aux stations de proposer désormais chacune trois rencontres de football avec une couverture assez large de chacune d’elles. Les clubs sont une nouvelle fois inquiets de voir les stades se vider au profit des programmes radiophoniques. Alors, Paul Nicolas, nouvellement élu président du Groupement des Clubs Autorisés, décide d’interdire dès le mois de mars 1954 la diffusion des reportages avant la fin de la première mi-temps. Les stations de radio se plient à ces exigences et réorganisent la programmation de leurs émissions du dimanche après-midi en fonction de cette nouvelle contrainte. Désormais, les commentaires des matchs de football ne débuteront qu’à partir de 15h45.

Cela ne va pas empêcher la concurrence de s’accroître sur ce créneau dominical. D’autres stations périphériques proposent également leur programme sportif à cet horaire. C’est notamment le cas de Radio Monte-Carlo. Au départ considérée comme expérimentale, la station créée en juillet 1943 émet grâce à l’antenne louée à Radio-Méditerranée. Son véritable lancement se fait en octobre 1945 car détenue à 50% par l’État français, via sa société écran la Sofirad, elle obtient un émetteur au Mont Agel, sur le territoire français. Elle propose dès l’année 1951 un programme de retransmission sportive le dimanche après-midi en diffusant, en direct ou en différé, généralement deux reportages concernant les compétitions disputées dans sa zone de couverture ou par les équipes de cette zone. Le football est évidemment présent chaque dimanche. Mais diffusant en Ondes Moyennes, la station n’était entendue que dans le Sud de la France, son nombre d’auditeurs potentiels était donc réduit ce qui n’en faisait pas une réelle concurrente à la RTF et Radio Luxembourg.

En 1955, une nouvelle station périphérique voit le jour, Europe n°1. En conflit avec l’Union Européenne de la Radiodiffusion (UER), elle diffuse de manière anonyme ses premiers reportages sportifs et ils concernent le football. Dès le mois d’avril 1955, la station se lance dans la bataille des émissions sportives du dimanche après-midi avec l’émission Europe-Sport diffusée entre 15h30 et 17h30. Jacques Forestier, issu de la presse écrite prend la tête du service des sports, et propose un programme où sont diffusées essentiellement des rencontres de football mais aussi du cyclisme. Europe n°1, symbole de l’innovation technique, va notamment imposer le Nagra dans l’univers radiophonique français qui va révolutionner le radioreportage. Ce sera également la première radio française à utiliser le micro sans fil sur le Tour de France 1955, le radioreporter disposant d’un poste émetteur-récepteur dans une musette qu’il porte sur son dos. La jeune station permet d’être au cœur de l’événement pour raconter le sport. Le football va également pouvoir bénéficier de ces innovations. Elle va proposer le premier reportage de football avec un reporter derrière chaque but. Une nouvelle manière de commenter comme a pu en attester Jacques Forestier : « On voit le match complètement différemment que depuis la tribune et c’est passionnant. Pour un Reims-Racing, j’étais derrière le but de Colonna, qui n’arrêtait pas de me demander les résultats du tiercé »[7].

En une décennie, de 1945 à 1955, l’univers radiophonique français a créé une nouvelle manière de traiter le sport à la radio. À travers une programmation dominicale fédératrice, mêlant à la fois reportages sportifs et intermèdes musicaux, les stations ont imposé un véritable rendez-vous sur les ondes. La volonté de repousser techniquement les limites spatiales et temporelles a amené la création de nouveaux concepts à l’image du multiplex. Ces innovations vont également s’étendre hors des frontières, en Italie. Ce pays voisin qui possède déjà dans les années 1950 une véritable « culture football » va fortement s’inspirer de cette nouvelle manière de raconter le sport.

Les autres épisodes :

Episode 1 : « Sports et Musique », l’invention d’un nouveau genre radiophonique

Episode 3 : « Tutto il calcio mininuto per minuto », quand l’Italie s’empare du concept

Episode 4 : Un football français ressuscité et une radio modernisée

Episode 5 : « Interfootball », le pari de France Inter

Episode 6 : Europe 1, RMC et RTL, quand les stations périphériques entrent dans la course

Episode 7 : L’image et le son, la télévision fait son multiplex

Episode 8 : Face à une nouvelle concurrence, le multiplex des années 2000

Cet article est extrait de mon mémoire de recherche en Histoire Contemporaine, soutenu en 2017, traitant de la médiatisation du sport intitulé « Football et Radio : analyse des rapports à travers l’histoire des multiplex (1975–2012) ».

[1] Entretien réalisé avec Guy Bernède en 2016

[2] BERNEDE Guy, « Sport et radio », Cahiers d’histoire de la radiodiffusion, n°79, janvier-mars 2004, Paris, p.90.

[3]Entretien réalisé avec Guy Bernède en 2016

[4] Ibid.

[5] BERNEDE Guy, « Sport et radio », Cahiers d’histoire de la radiodiffusion, op. cit., pp.90–91

[6] CASSOU Jean-Louis, « « Sports et musique » : Georges Briquet va fêter sa 1000e émission », Radio Cinéma Télévision, n°407, 3 novembre 1957

[7] BERNEDE Guy, « Sport et radio », Cahiers d’histoire de la radiodiffusion, op. cit., p.110.

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