Burn-out : ce que les autres ne voient pas
La partie émergée de l’iceberg glacial qu’est le burn-out… vaste sujet !
Les proches ne se rendent pas toujours compte de la réalité concrète de l’épuisé.e. De son quotidien. Ils savent (et encore… pas toujours) que vous êtes fatigué.é. Que vous avez “craqué”. Que vous avez dû vous arrêter. Mais ils ignorent tout de ce qui se passe en “off” :
- Les semaines, voire les mois de dysfonctionnement, de culpabilité, d’incapacité.
- L’incompréhension quant à ce qui nous arrive, voire la sidération.
- L’hypersomnie ou, à l’inverse, l’insomnie chronique qui leste davantage l’épuisé.e.
- Les maux du corps… et ceux de l’âme.
- Le repli sur soi et l’isolement social.
- L’impatience : “mais quand irai-je enfin mieux ?”
- Le moral en berne.
- La perte de repères et les questionnements vertigineux inhérents à ce tsunami intérieur qu’est le burn-out.
- La peur de ne pas s’en sortir et de “rester comme ça toute sa vie”.
- Les difficultés à faire comprendre ce que l’on vit.
- Les remarques maladroites ou pressurisantes.
- Les effets secondaires de la médication.
- L’angoisse du renouvellement de l’arrêt de travail et de l’envoi à l’employeur.
- La libido en berne.
- Le sentiment d’inutilité, même à la maison.
- La honte de ne pas pouvoir envisager de reprendre.
- La perte de confiance en soi, voire d’estime de soi.
- Le yoyo énergétique et émotionnel.
- Les crises de larmes incontrôlables.
- La peur de passer devant l’entreprise, voire dans le quartier.
- La peur de de la reprise.
- La culpabilité d’avoir lâché ses équipes ou ses collègues.
- Les troubles cognitifs : étourderies, perte de la concentration, etc.
- La fatigue lancinante malgré le repos.
- Les sursauts d’énergie éphémères.
- Le couple ou la famille qui en prend un coup.
- Le sentiment de dévalorisation, etc.
Tout cela n’est pas (toujours) perçu par les autres. Même ceux que l’on aime et qui vous aime.
Cela ajoute à la situation déjà complexe et difficile de l’épuisé.e. Et cela fait beaucoup à porter pour une seule personne…
Comprendre ce qui se passe et se joue en nous est fondamental. Mettre des mots sur les maux pour pouvoir expliquer et être compris.e. Ou tout du moins écouté.e.
A méditer…
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Marina. Oser Rêver Sa Carrière — contact@orsc.email
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