#1jour1texte — Jour 20 — Comment rendre son écriture addictive? 3/3 — La sincérité.
Soulagement. 20ème journée.
Un texte par jour? Je pensais arrêter au 4ème.
Puis…
Le temps s’est emballé. La durée s’est compressée.
Je relis le programme fixé, histoire de vérifier.
Ok, fin du marathon. Début de la digestion.
Challenge terminé. Maintenant, réécriture.
Je boucle sur l’élément clé — la sincérité.
Parfois, elle nous fait avouer des cauchemars.
Et même s’il n’existe aucun fluide magique contre les charlatans.
On sent lorsqu’on nous ment.
Qu’on y met la pommade, les faux-semblant.
Rien de sorcier. Une somme de détails, on capte.
Le cerveau décide d’accrocher.
En écrivant un texte par jour, on écrit sur ce qu’on aime.
Pas le choix. La matière du mensonge s’épuise vite.
J’écris plus que je ne parle. Pour trouver les gens qui me comprennent.
Sectaire? Tranché.
Dans sa tête, on sait ce qu’on veut, ce qu’on aime, ce qu’on hait.
Les opinions sont fausses? Viser la vérité dans la fidélité.
J’aurai pu mettre “selon moi”, “je pense que” avant chacune de mes phrases.
Introduire la nuance sur ce sur quoi je ne doute pas… En écrivant, on vole du temps à des gens. Autant leur épargner le mensonge.
Je me suis plongé dans ce challenge au cours d’une formation sur l’écriture.
Je mise sur elle. Capacité fondamentale à aiguiser — après la gestion du temps.
Les journées défilent?
Famille, hobbys, boulot.. qu’importe. En se fixant un standard, on découvre le moyen de l’atteindre.
Le dernier secret de l’écriture addictive: écrire clairement ce que l’on pense vraiment.
Quoi, c’est tout?
Ecrire simplement. Sujet, verbe, complément.
Pas d’adjectifs, d’adverbes, de périphrases, de “circonvolutions alambiquées”…
Les fausses nuances protègent de l’erreur?
Elles font surtout diversion.
La sincérité n’est pas de la fragilité. Elle force le cadenas de l’attention.
Ecrire vrai débloque l’addiction.
Ecrire beaucoup explose la peur.
Ce challenge est terminé. Il m’a rendu déterminé.
La suite?
Tout effacer. Recommencer.
